Le monde people ivoirien est en ébullition après la sortie remarquée d’Awa Sanoko, célèbre mannequin, gagnante de Secret Story Afrique saison 1 et récemment membre du jury de l’émission de téléréalité Nouvelle Reine diffusée sur Canal+ Pop. Très suivie sur les réseaux sociaux, Awa Sanoko n’a pas hésité à donner son avis sur Saraï D’Hologne, l’épouse de l’artiste ivoirien Didi B, au sujet de son apparition lors d’un prestigieux festival international du film en Italie.

Dans une story Instagram, la mannequin a partagé son ressenti sur la photo de Saraï, créant ainsi un véritable débat autour de la mode africaine, de la représentation des femmes ivoiriennes et de la visibilité des créateurs locaux.

Les reproches d’Awa Sanoko à Saraï D’Hologne

Selon Awa Sanoko, la photo partagée par Saraï D’Hologne lors de l’événement en Italie traduisait un certain manque d’assurance. Pour elle, l’attitude de Saraï n’était pas à la hauteur d’une femme représentant la Côte d’Ivoire à une telle cérémonie internationale.

Mais au-delà de l’attitude, c’est surtout la tenue vestimentaire choisie par Saraï qui a interpellé Awa Sanoko. En effet, Saraï portait une robe signée par la célèbre maison Armani, un choix que la gagnante de Secret Story Afrique a vivement critiqué.

D’après Awa, Saraï aurait dû profiter de cette occasion pour mettre en avant un créateur ivoirien. Elle estime que ce type d’événement est une vitrine parfaite pour promouvoir la mode ivoirienne et faire briller les talents du pays sur la scène internationale.

Armani ou mode ivoirienne : un choix qui divise

La réaction d’Awa Sanoko n’est pas passée inaperçue. Très rapidement, son message a circulé sur les réseaux sociaux, déclenchant une vague de réactions partagées :

D’un côté, certains internautes soutiennent totalement Awa Sanoko. Pour eux, Saraï D’Hologne, en tant que femme d’artiste influente et personnalité publique ivoirienne, avait une responsabilité morale : valoriser les stylistes africains plutôt que de se tourner vers une marque de luxe déjà mondialement connue.

De l’autre, plusieurs voix défendent Saraï, rappelant qu’elle avait le droit d’exprimer son style personnel. Porter une robe Armani lors d’un festival de films en Italie peut aussi être perçu comme une marque de prestige, d’élégance et de raffinement.

Ce débat révèle une véritable fracture entre deux visions : l’attrait pour les grandes marques internationales et la volonté de défendre l’identité culturelle et créative africaine.

La mode africaine à l’international : un enjeu de visibilité

La polémique autour des propos d’Awa Sanoko ouvre une réflexion plus profonde : quelle est la place de la mode africaine sur la scène internationale ?

Depuis plusieurs années, des créateurs ivoiriens, camerounais, sénégalais ou encore nigérians se battent pour faire rayonner leurs œuvres au-delà du continent. Des stylistes comme Loza Maléombho ou Alphadi ont déjà réussi à s’imposer à l’international, mais le chemin reste encore long.

La visibilité offerte par des personnalités influentes comme Saraï D’Hologne pourrait être un tremplin majeur pour ces créateurs. Porter une robe conçue par un styliste ivoirien lors d’un événement mondial permettrait non seulement de soutenir l’industrie locale, mais aussi de donner une image forte et engagée de la mode africaine.

Awa Sanoko : une voix influente dans l’univers people

Il faut rappeler qu’Awa Sanoko n’en est pas à sa première sortie médiatique. Depuis sa victoire à Secret Story Afrique saison 1, elle est devenue une figure emblématique du showbiz ivoirien et africain. Son rôle actuel de jurée dans Nouvelle Reine confirme son statut de femme influente, capable de lancer des débats qui dépassent le simple cadre de la téléréalité.

Ses propos sur Saraï D’Hologne ne sont donc pas anodins. Ils reflètent une réelle préoccupation : comment encourager les célébrités africaines à être les ambassadrices des talents de leur continent ?

Un débat qui interpelle toute l’Afrique

La sortie d’Awa Sanoko à l’égard de Saraï D’Hologne continue d’alimenter les discussions sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui plaident pour une affirmation identitaire forte à travers la mode africaine et ceux qui défendent la liberté de choix vestimentaire, le débat reste ouvert.

Une chose est certaine : cette polémique aura permis de mettre en lumière une problématique essentielle, celle de la promotion des créateurs ivoiriens et africains sur la scène internationale.

Et vous, que pensez-vous ? Saraï D’Hologne aurait-elle dû imposer un créateur ivoirien à la place d’une robe Armani, ou bien avait-elle raison de suivre son propre style ?